jeudi 29 août 2013

Délire d’automne


Regardez moi
je m’offre nue sous vos yeux
je vous fais découvrir mes courbes tortueuses
je vous dévoile mes dessous
Seule coquetterie si vous le permettez
je garderai un velours vert sur mes pieds
et peut être mettrai -je un voile blanc sur mes formes
que vous trouvez trop frêles
Regardez moi
Je ne vous offre plus rien, mes seuls bijoux
seront sur vos tables festives,
Pourtant vous pouvez en être sûrs
quand viendra le printemps, je serai la plus belle
la plus chaude, la plus féconde
alors, regardez moi
Promenez vous dans les bois…

Le Guiff